A l'occasion de la journée mondiale des zones humides, Philippe MARTIN,
ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie et
Victorin LUREL, ministre des Outre-mer, se félicitent de l'inscription
de la région des Lacs du Grand Sud néo-calédonien sur la liste des sites
Ramsar, alors que le gouvernement a placé depuis plus de 20 mois la
préservation de la biodiversité au coeur de son action en faveur de
l'environnement.
L'inscription au titre de la convention de Ramsar récompense et valorise
les actions de gestion durable de ces milieux et encourage ceux qui les
mettent en oeuvre à les poursuivre. Elle sera effective le 2 février
2014.
La Convention sur les zones humides d'importance internationale, appelée
Convention de Ramsar, est un traité intergouvernemental qui sert de
cadre à l'action nationale et à la coopération internationale pour la
conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides et de leurs
ressources. La Liste des zones humides d'importance internationale de
Ramsar est la pierre angulaire de la Convention. Son principal objectif
est d'élaborer et de maintenir un réseau international de zones humides
importantes pour la conservation de la diversité biologique mondiale et
la pérennité de la vie humaine, en préservant leurs composantes,
processus et avantages/services écosystémiques.
La région des Lacs du Grand Sud néo-calédonien, d'une superficie de 43
970 ha et constituée à 90 % de formations végétales, avait été
identifiée comme la zone humide la plus vaste et la plus originale de
Nouvelle-Calédonie, du point de vue de sa richesse écologique . Les
écosystèmes de forêt humide et de maquis minier y constituent un
ensemble remarquable de la diversité végétale, unique au monde,
accueillant certaines espèces que l'on ne retrouve nulle part ailleurs.
Plus de 57 % de la superficie du site inscrit bénéficie d'ores et déjà
d'un statut réglementaire local de protection au titre du code de
l'environnement de la Province du Sud.