Dans la logique de la lutte contre le braconnage et le commerce illégal d'espèces menacées, les autorités françaises ont détruit 3,5 tonnes d'ivoire, le 06 janvier 2014.
C'est un signal fort pour un pays européen en matière de combat contre cette pratique qui menace à terme la survie des éléphants, espèce emblématique du continent africain.
"Nous sommes les premiers en Europe, c'est un signal très fort de l'engagement de la France à combattre le commerce illégal d'espèces menacées, avec d'autres Etats comme les Etats-Unis, le Royaume Uni, l'Allemagne, la Chine et des pays africains", a déclaré sur place Nicolas Hulot, envoyé spécial du président François Hollande pour la protection de la planète.
Cette initiatives des pouvoirs publics a été saluée par les ONG françaises, invitées à assister à la destruction.
En rappel, en 2013, des destructions ont eu lieu aux Philippines, en Inde, au Gabon et au Kenya. En novembre, les Etats-Unis réduisaient en fumée cinq tonnes d'ivoire, appelant d'autres pays à les imiter. Et début janvier, la Chine, le plus gros consommateur mondial d'ivoire illégal, a détruit six tonnes. L'opération visait à redorer l'image de Pékin, qui a entre ses mains la survie des éléphants africains puisque la plus grande partie de l'ivoire braconnée lui est destinée.
Et selon les données disponibles, il ne reste plus que 500.000 éléphants en Afrique. Au rythme d'abattage actuel (entre 20.000 et 25.000 par an), leur survie n'est plus assurée.
Le sommet de Londres des 12 et 13 février prochain se penchera sur les questions liées à la lutte contre le trafic d'espèces menacées.
Source : Actu-environnement.com
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