D'après les statistiques disponibles au
ministère camerounais de la santé, la partie septentrionale du pays se paie le taux le plus élevé d'enfants malnutris avec
44,7% de taux de prévalence. Vient ensuite, l'Extrême-Nord (42,7%) et en
quatrième position, l'Adamaoua (35%), tout
juste précédée par l'Est, située dans la zone méridionale, avec 36%.
Dans la même veine, le chapitre de la prévalence
de la malnutrition aiguë présente les trois régions septentrionale du pays
comme celles détenant le haut du pavé avec
l'Extrême nord, 8,6% suivie de
la région du Nord (5,8%) et celle de l'Adamaoua (4,3%).
Pour tenter d'endiguer le phénomène, une caravane
est organisée par les ministères camerounais de la santé et de l'Administration
territoriale et l'Unicef. Celle-ci vise essentiellement à mobiliser les chefs
traditionnels et religieux, les élus locaux, ainsi que les autorités
administratives des services déconcentrés, mais aussi, les Ong en faveur de la
lutte contre la malnutrition infantile, la promotion
des bonnes pratiques familiales, de santé et d'hygiène dans les régions concernées.
Car ceux-ci sont en contact permanent avec les familles du grand nord Cameroun.
La caravane s'ébranlera jusqu'en mars 2014
dans différentes localité pour enrayer le phénomène qui cause des conséquences néfastes et irréversibles sur
la santé, le développement humain et économique dans différentes communautés de la zone septentrionale du
Cameroun.