Coca-Cola et Nike se penchent enfin sur la façon dont le changement climatique peut affecter leurs résultats, écrit Coral Davenport dans un récent article du New York Times.
Coca-Cola s'est toujours bien plus préoccupé de son bilan économique que du réchauffement climatique, mais quand la multinationale a perdu une licence d'exploitation très lucrative en Inde en raison d'une grave pénurie d'eau, en 2004, les choses ont commencé à changer.
Nike, qui compte plus de 700 usines dans 49 pays, dont beaucoup en Asie du Sud, prend également la parole sur ce sujet en raison de conditions météorologiques extrêmes qui perturbent sa chaîne d'approvisionnement. En 2008, les inondations ont temporairement stoppé l'activité de quatre de ses usines en Thaïlande et la multinationale demeure préoccupée par la hausse des sécheresses dans les régions qui produisent le coton utilisé pour la fabrication de ses vêtements de sport.
Ces deux géants sont loin d'être les seuls poids lourds de l'industrie à voir les effets du changement climatique sur la disponibilité des ressources en matières premières et la viabilité économique de leurs activités. Selon Alex Morgan, responsable Chaînes de Valeur Durables chez Rainforest Alliance, de nombreuses entreprises comprennent désormais qu'atténuer le changement climatique est essentiel pour une activité pérenne.
Source : article de Rainforest Alliance du 18/02/2014