La douane camerounaise a saisi le 08 février 2014 environ 143 kg de pointes d'ivoire dans le village de Sengbot près de la ville de Yokadouma à l'est du Cameroun. Il s'agit de 69 pointes d'ivoire entières et de 12 morceaux. C'est à la suite d'une fouille de routine par les douaniers d'un camion à bord de laquelle se trouvaient deux personnes que le butin à été découvert dissimulés entre les casiers de bière. Les occupants du camion ont alors fondu dans la nature abandonnant le véhicule qui sera mis en fourrière pour enquête.
Déjà le 04 octobre 2013, les éco-gardes camerounais avaient interpelé à bord un individu en possession de 29 pointes d'ivoires. D'un poids total évalué à 168 kg, ces pointes d'ivoire représentent le butin du massacre de 15 éléphants. D'après l'interpelé, ces pointes d'ivoire proviendraient du Congo-Brazzaville et devraient être acheminées vers le Nigeria.
Le phénomène du braconnage perdure au Cameroun, notamment autour des parcs nationaux comme celui de Warda au Nord ; celui de Lobéké à l'Est de la réserve de biosphère du Dja ; du parc national de Campo-Ma'an ; du parc national de Kom et du sanctuaire à gorille de Mengame. D'énormes efforts ont pourtant été consentis par les pouvoirs publics et les ong telles que le Wwf, non seulement pour sensibiliser les populations locales mais également pour arrêter et traduire en justice les braconniers. C'est ainsi que depuis le début de l'année 2013, une vingtaine de braconniers ont été traduit devant les tribunaux et condamnés. Bien plus, le Cameroun a élaboré un Plan national de lutte contre le braconnage.