La question a
été, du 27 au 28 mars 2014 à Ebolowa, au centre de
l'atelier national de faisabilité d'instrument technique en vue de mettre sur
pied des champs semenciers, organisé par le programme d'amélioration de la productivité
agricole (Papa), composante de relance des filières cacao et café (Rfcc) et sous
l'égide de la direction de la réglementation et du contrôle de qualité des
intrants et produits agricoles du ministère de l'Agriculture et du
Développement rural (Minader).
Ceci fait suite au constat selon lequel, la
production nationale du cacao reste encore faible devant celle des pays comme
le Ghana ou même la Côte d'ivoire dont le rendement a atteint la barre d'un
million de tonnes de production annuelle. Or, la vision nationale au Cameroun
est d'étendre le verger de cacao à 5000 hectares, 1700 hectares de café robusta
et 400 hectares de café arabica.
Mais ce projet bute sur la prolifération de mauvaises
pratiques dans la chaîne de production et de diffusion des semences. Les
services de contrôle et de certification sont insuffisamment outillés sur les plans
techniques et financiers, ce qui ne permet pas la maîtrise de la qualité de
l'offre de semences aux producteurs.
Il est donc question, avec les principaux
acteurs du secteur semencier cacaoyer et caféier que sont l'Irad, la Sodecao,
le Pscc, le Cicc, de capitaliser les acquis de la recherche en
matière de sélection du cacaoyer du caféier, ainsi qu'en techniques de
production de semences et plants, afin d'élaborer des projets techniques sur la
production, le contrôle de qualité et la certification des semences dans
l'ensemble du pays.