La question
était au centre d'un atelier sous
régional tenu du 2 au 4 avril 2014 à
Libreville à l'initiative du Réseau des Aires Protégées d'Afrique
Centrale (RAPAC) et le Centre de Coopération Internationale en Recherche
Agronomique pour le Développement (CIRAD), en partenariat avec l'Organisation
des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et la Commission
des Forêts d'Afrique Centrale (COMIFAC). Cet atelier a permis d'élaborer quelques stratégies sous-régionales visant à réduire
les conflits qui opposent l'homme à la faune en Afrique Centrale.
Car, considérés comme un facteur d'insécurité alimentaire qui participe à
l'appauvrissement des populations rurales vulnérables, les conflits entre
l'homme et la faune menacent la sécurité et le bien-être des populations
autochtones, mais aussi la vie de certains animaux à travers le braconnage.
Parmi ces animaux menacés figurent entre autres, les éléphants, les
gorilles et les chimpanzés qui, à cause de certaines activités humaines, ne
trouvent plus les ressources forestières qui constituent leurs principales
sources d'alimentation.
Il s'est essentiellement agi de mettre les forces des différents pays d'Afrique
centrale en synergie, afin de résoudre les
problèmes à l'origine des migrations
de certaines espèces animales vers les plantations de cultures vivrières
qu'elles dévastent, affectant ainsi la sécurité alimentaire et le bien-être des
populations rurales.
Au cours de ces assises, le Gabon a par ailleurs, présenter sa propre
stratégie de gestion des conflits entre l'homme et la faune, conçue avec l'appui
de la FAO et adoptée par le conseil des ministres du 4 octobre 2012.