Enseignements livrés par 23 initiatives infranationales dans six pays.
Depuis 2007, tous les espoirs sont placés dans les résultats de la REDD selon les critères 3E (efficacité, efficience, équité et co-bénéfices sociaux et environnementaux), associés aux stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le concept initial était de proposer des incitations subordonnées aux résultats dans le domaine de la conservation des forêts, lesquelles permettraient de réduire la déforestation et la dégradation. Il était supposé qu'à terme, ces incitations seraient majoritairement financées par un marché international dynamique de titres compensatoires de carbone forestier générés par la réduction vérifiée d'émissions. Depuis 2007, des centaines d'initiatives infranationales REDD ont été lancées, surtout dans les pays tropicaux en développement. Ces initiatives comprennent des dispositifs infranationaux relevant des collectivités territoriales (administrés par des États ou des provinces, des municipalités ou des districts), ainsi que des projets REDD inféodés à des sites particuliers. Malgré des avancées importantes, l'enthousiasme premier suscité par la REDD retombe chez certains acteurs, principalement en raison de l'incapacité d'aboutir à un accord international sur le changement climatique. Avant la COP 2013 à Varsovie, les promoteurs de maints projets infranationaux de REDD se demandaient ouvertement si les efforts qu'ils avaient fournis pendant des années pour lancer la REDD avaient été payants.