Comment bénéficier pleinement de l'essor des énergies renouvelables - éoliennes et solaires notamment - en dégageant des réponses adaptées aux inconvénients induits par le caractère intermittent de leur production ?
Dans le droit fil des derniers travaux du GIEC, le CESE considère
comme prioritaire l'objectif de réduction des émissions de CO2 (facteur
4) et plus généralement de gaz à effet de serre. Cela implique, par
exemple, de diminuer significativement la part des énergies carbonées
dans la production d'électricité (environ 10 % en France mais plus de 50
% au plan européen).
Dans le même mouvement, tout en déployant des efforts importants en
matière d'économies d'énergie et d'efficacité énergétique, il est
nécéssaire de satisfaire au meilleur coût la demande des foyers, des
entreprises, des administrations et des services publics. Ainsi, les
moyens de production nouveaux et de stockage mis en service pour
répondre à ce cahier des charges doivent, pour chaque technologie, être
caractérisés par un haut niveau d'efficacité énergétique. Leurs progrès
sont inséparables du renforcement des réseaux et des développements
technologiques dans le domaine des smart grids (réseaux intelligents).
Ils doivent également contribuer à la compétitivité globale de notre
système productif.
Sur un autre plan, le stockage de l'électricité est en interaction
forte avec l'essor des véhicules électriques contribuant à la réduction
des émissions de GES.
Sur ce sujet, la section des activités économiques a souhaité
s'intéresser tout particulièrement aux batteries d'accumulateurs, aux
développements envisageables de la filière hydrogène, ainsi qu'aux
infrastructures et aménagements indispensables pour leur pleine
utilisation.
Le projet d'avis s'articulera autour des objectifs suivants :
Le projet d'avis sur cette question sera présenté par Alain OBADIA (personnalitée qualifiée) au nom de la section des activités économiques en séance plénière à la fin du premier semestre 2015.
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