Adoulkarim Soumaïla, le secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (UAT), invite les Etats à miser sur l’innovation et les applications. Il revient par ailleurs sur les actions de son institution et présente les grandes lignes de son plan stratégique 2014 - 2018.
Pourquoi a-t-on observé une certaine lenteur dans les activités de l’UAT il y a quelques années ?
Adoulkarim Soumaïla : L’UAT a eu quelques difficultés dans les années antérieures à 2010. La majorité des pays ne payaient pas leurs contributions à ce temps-là. Il était donc difficile pour le secrétariat général d’implémenter son programme. Nous observons un certain intéressement des Etats membres ce qui est un bon signe pour la prochaine période. Il y a déjà 44 Etats qui ont adhéré à l’UAT, mais nous avons une trentaine de pays qui payent leurs contributions. 18 Etats membres ont ratifié le texte fondateur. Mais la constitution et la convention sont en vigueur. Il suffit que 15 Etats ratifient pour que les textes entrent en vigueur, ce qui est déjà fait.
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