Alors que le monde se bat pour faire face aux effets délétères du changement climatique, des phénomènes météorologiques extrêmes continuent de détruire des infrastructures, des emplois et des vies. Les petits Etats insulaires en développement (PEID) sont particulièrement vulnérables parce qu’ils sont sujets aux tempêtes tropicales et que leurs ressources en eau douce sont menacées par les infiltrations d’eau salée.
Comme la plupart d’entre eux dépendent des importations de longue distance, leur économie est extrêmement sensible au coût du transport et à la hausse du prix des carburants. En outre, leur petite taille obère souvent leur capacité à investir et à mettre en œuvre des changements indispensables.
De ce fait, juguler le changement climatique en réduisant les émissions de CO2 et en écologisant les économies est devenue une priorité absolue pour la survie même de notre planète. Quand les chefs d’Etat se réuniront pour la conférence des Nations Unies sur les PEID à Samoa du 1er au 4 septembre, l’une des nations vers lesquelles ils vont se tourner pour exercer le leadership est la République de Maurice dans le Sud-Ouest de l’Océan indien.
Pionnière dans l’écologisation de son économie, Maurice a défini sa vision du développement durable sous le nom de Maurice Ile durable (MID) en 2008. L’emploi doit être au cœur de cette transition. Après des consultations menées à l’échelle de la société tout entière, un vaste plan d’action national a été adopté en 2013, qui fixait des objectifs en matière d’énergie, d’environnement, d’emploi et d’économie, d’éducation et d’équité.
Depuis 2011, l’Organisation internationale du Travail (OIT) apporte son appui au gouvernement mauricien et aux partenaires sociaux pour la création d’emplois verts. Cette collaboration a permis de rendre effectifs les liens entre l’économie verte et l’emploi, les compétences requises, le développement des entreprises et le rôle des organisations d’employeurs et de travailleurs...
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