Une conférence sur les initiatives de surveillance de la gouvernance des industries extractives en Afrique francophone s’est tenue du 22 au 23 août 2014 à Yaoundé. Les participants venus des pays francophones et issus de la société civile (ong, journalistes, universitaires et religieux) se sont penchés sur le chemin parcouru par les acteurs du secteur des industries extractives en ce qui concerne la bonne gouvernance et la transparence.
Les séminaristes ont relevés le déficit récurrent de transparence et d’équité à différents niveaux de la chaîne des valeurs des industries extractives dans les pays de l’Afrique francophone. Ces derniers reconnaissent toutefois que des efforts sont faits dans ce secteur dans ces pays où jadis l’opacité était la règle des industries extractives (Itie).
Autre constat dressé par les experts, la richesse en ressources naturelles de ces pays n’a pas toujours d’incidence sur l’indice de développement humain de ces derniers D’après le Pr. Richard Kilakota de l’Université catholique d’Afrique centrale, la manne extractive aurait dû être créatrice de nombreux emplois et booster de manière significative leurs économies et ainsi réduire la pauvreté. Ce qui n’est pas toujours le cas. D’où l’appel à la mobilisation de la société civile afin de multiplier des initiatives de surveillance dans le secteur des industries extractives.