Le président de l’assemblée provinciale du Nord-Kivu, Jules Hakizimwami, a exprimé cette doléance le 2 décembre à Goma, dans le cadre de la 2ème conférence sous-régionale sur le rôle des parlementaires dans la protection des zones naturelles transfrontalières. Il s’est réjoui de ce que la mise en place de ce nouveau réseau, permettra de lutter efficacement contre le trafic illicite des ressources dans la région. Surtout que les incursions des Ougandais dans certaines zones protégées de la RDC, sont récurrentes. « Nous avons évoqué la plantation d’un drapeau sur le pic du mont Rwenzori par l’Ouganda, le détournement des rivières Ishasha et Lubiriya pour pouvoir récupérer une portion de terre à la République démocratique du Congo. Il en est de même pour la réserve de Sarambwe, où les Ougandais se sont mis à cultiver 4 000 hectares en territoire congolais pour tenter de s’approprier les gorilles de montagne de Sarambwe », a-t-il déploré.
Cette conférence visait en outre à renforcer la coopération transfrontalière en matière environnementale, dans l’intérêt des populations des pays concernés. Y ont pris part, les sénateurs et députés de l’Ouganda, de la République centrafricaine, du Sud-Soudan, du Congo-Brazzaville et de la RDC.
