La culture a toujours joué un rôle social et économique considérable dans les sociétés en général et dans la société Burkinabè en particulier. Mais il aurait fallu attendre très longtemps pour évaluer son impact réel sur le développement. Une étude commanditée par le Ministère de la culture et du tourisme en 2011-2012, en collaboration avec l’UNESCO, le confirme bien. Du reste, le gouvernement l’avait déjà bien compris en inscrivant le secteur de la culture comme un des « piliers de la croissance accélérée » dans le cadre de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD), adoptée en 2010, la classant parmi les secteurs prioritaires au même titre que l’agriculture, les mines et les PME/PMI, etc .
La Politique nationale de la culture dont s’est doté le Burkina Faso en 2009 vise à fonder l’avenir de la Nation sur les valeurs et les réalités endogènes. A ce titre, elle propose de « promouvoir le patrimoine culturel et la créativité artistique afin d’accroître la richesse nationale et de contribuer au rayonnement du pays ».
La richesse du patrimoine culturel et la créativité des acteurs ont conduit à l’émergence de nombreuses activités culturelles modernes qui ont permis le rayonnement du pays sur l’échiquier international. Ce dynamisme culturel se traduit par la tenue régulière de grandes manifestations telles que le FESPACO (Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou) ; le SIAO (Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou) ; la Semaine Nationale de la Culture) ; le FITMO (Festival International de Théâtre et de Marionnettes de Ouagadougou) ; le FITD (Festival International de Théâtre pour le Développement) ; les NAK (Nuits Atypiques de Koudougou) ; le FESTIMA (festival des masques) ; Jazz à Ouaga ; Waga Hip Hop, etc. Ces initiatives sont autant d’opportunités offertes aux créateurs et entrepreneurs culturels pour valoriser les expressions culturelles et développer leurs affaires.
La culture burkinabé est à la fois un mélange de pratiques traditionnelles et modernes. Elle est partie intégrante de la vie quotidienne et de l’identité des citoyens et des communautés. A ce titre, notre pays souscrit à la définition de l’UNESCO qui stipule que la culture est « l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances ».
Source Ministère de la culture du Burkina