Le Palais des Congrès de Yaoundé au Cameroun, a abrité du 11 au 12 décembre 2014, la 2ième édition du forum Eau-Energie. Le forum était organisé par l’entreprise Electricity Development Corporation (EDC), en partenariat avec la Fondation Interprogress, sous le thème « Hydroélectricité au Cameroun, quelques défis de l’heure ».
Près de 400 experts des questions de l’eau et de l’énergie, ont pris part à ces assises dont l’objectif, d’après le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie (Minee), Dr Basile Atangana Kouna, était d’informer, mais surtout de former les uns et les autres à mieux connaître et comprendre l’ensemble des enjeux et intérêts qui entourent les secteurs de l’eau et de l’énergie. A l’occasion, le ministre a-t-il plaidé pour la réconciliation de l’Homme avec l’eau et l’énergie pour une utilisation plus judicieuse de ces deux ressources indispensables à la vie des populations. Le Directeur Général d’EDC, Dr Théodore Nsangou, a relevé en ce forum une « opportunité de promotion de la coopération et des opportunités d'investissements dans le secteur, un cadre exceptionnel de promotion des savoirs et du savoir-faire, une opportunité de contribution aux problématiques de l'eau et de l'énergie en Afrique en général et au Cameroun en particulier ».
Les travaux ont essentiellement porté sur les enjeux de la valorisation du potentiel du bassin versant de la Sanaga, les questions liées à la valorisation des énergies renouvelables, les solutions innovantes de traitement des eaux, la situation et perspectives de développement de l’hydroélectricité dans les pays de la CEEAC, ainsi que les questions liées à la stratégie de financement des projets d’infrastructures des secteurs de l’eau et de l’énergie par les bailleurs de fonds internationaux.
D’après le ministre Basile Atangana Kouna, près d'un milliard et demi d'habitants de la planète n'ont (actuellement) pas accès à une eau saine. De même, près de 2 milliards n'ont pas accès à l'énergie. D’où son invite à une gestion rationnelle des ressources disponibles, dans une perspective de développement durable. « Nous serons contraints demain à consommer moins, je veux dire mieux, pour répondre à nos besoins, aux attentes des générations futures, tout en respectant la nature », a-t-il précisé.
