Le 21 février prochain débutera le salon de l’agriculture. Rendez-vous incontournable depuis Jacques Chirac, moment scruté par les médias depuis le « casse-toi pov’con » de Sarkozy et la petite blague de François Hollande : cette année encore le rassemblement professionnel qui aura lieu porte de Versailles devrait attirer l’attention. D’ailleurs, le parti politique de Nicolas Dupont-Aignan, Debout La France, vient de faire connaitre ses propositions pour l’agriculture élaborées notamment avec l’agricultrice Anne Boissel alors que l'ADEME souligne l'importance de la contribution du secteur à la transition énergétique...
Du 21 février au 1er Mars, le Salon International de l’agriculture réunira 1050 exposants, et près de 4000 animaux. Les organisateurs mettront en avant 4 univers : Élevages & ses filières, les produits gastronomiques, les cultures et filières végétales, et les métiers et services de l'agriculture.
Xavier Beulin, président de la FNSEA devrait tenter, comme chaque année, un exercice difficile : soutenir la politique du gouvernement, tout en tachant de faire passer le mécontentement de ses collègues. Alors que la politique agricole ne revêt plus du tout de la compétence des Etats, il devient plus que jamais difficile d’être syndicaliste sans se facher avec sa base.
Le 18 février, au petit journal, le ministre de l’agriculture Stephane Le Foll, expliquait ainsi à Yann Barthès que Phil Hogan est le chef de l’administration européenne, et qu’il n’est plus responsable de l’application de la politique agricole…
C’est justement pour lutter contre cette impuissance que Nicolas Dupont-Aignan a solicité l’expertise de l’agricultrice Anne Boissel.
Alors que les derniers sondages placent le maire de Yerres devant l’écologiste Cécile Duflot, et qu’il entre dans le baromètre Opinion Way avec 36% de satisfaction, le président de Debout La France vient de présenter ces 10 propositions pour le secteur agricole :
Pour mieux connaitre les enjeux entre agriculture et développement durable, on peut consulter l’étude n°41 de l’ADEME. Dans ce document, l’agence nationale revient notamment sur « les objectifs chiffrés [qui] ont été fixés pour la France en ce qui concerne l’amélioration de la qualité de l’eau, la réduction des consommations de pesticides, la réduction des émissions de GES, d’ammoniac et de particules primaires.