La demande mondiale en noix de karité d’Afrique se développe. Mais pour que les femmes rurales de l’Afrique de l’Ouest qui les récoltent en profitent, il ne faut pas que les entreprises et les agents de développement travaillant avec le karité essayent de court-circuiter les réseaux de grossistes locaux, suggèrent de nouvelles recherches.
L’étude, menée dans l’ouest du Burkina Faso par des chercheurs du Centre de recherche forestière internationale (CIFOR) et du Centre français de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), constate que la mondialisation du marché du karité a grandement influencé les volumes et les prix des exportations de noix de karité.
Bien que les entreprises et les ONG aimeraient raccourcir la chaîne de valeur pour accroître les bénéfices des producteurs, qui sont surtout des femmes, la mondialisation a eu jusqu’à présent très peu d’impact sur l’organisation de la chaîne d’approvisionnement régionale de noix de karité au Burkina Faso.
Source : Cifor
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