Commissariat général au développement durable, Études et documents - Numéro 122 - Avril 2015.
La mauvaise qualité de l’air entraîne une augmentation des maladies du système respiratoire. Les principales d’entre elles sont l’asthme, les bronchites aiguës ou chroniques, les cancers des voies respiratoires et les broncho-pneumopathies obstructives chroniques
(ou BPCO). La qualité de l’air impacte aussi le système cardio-vasculaire. Ces impacts sont source d’une surmorbidité et d’une surmortalité.
Cette étude a pour objet d’approcher au plus près les coûts dans le système de soin français des hospitalisations et des cinq maladies respiratoires les plus répandues attribuables à la pollution de l’air.
Les coûts des maladies attribuables à la pollution de l’air sont générés par la prise en charge du patient par le système de soin. On trouve parmi eux des coûts de consultations, de traitements, d’examens ou encore d’hospitalisation, etc.
L’étude approche les coûts des prestations sociales versées aux malades en considérant les arrêts de travail. Elle prend donc en compte les prestations médicales et sociales du malade dans le système de soin.
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