Le grand hall du Fukushima Renewable Energy Institute (FREA) est encore un peu vide, comme le sont plusieurs des salles de ce grand bâtiment flambant neuf. Il longe un champ de panneaux solaires, une éolienne ainsi que des installations de géothermie qui rendent explicite l’objectif de ce démonstrateur à ciel ouvert : donner à voir un pays résolument tourné vers les énergies renouvelables. Avec 260 chercheurs, dont 150 « à demeure », ce centre de l’AIST (National Institute of Advanced Industrial Science and Technology), l’organisme de recherche majeur du ministère de l’Industrie, représente à ce jour la réponse la plus visible de la recherche nippone au drame de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi...
Journal du CNRS
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