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Cameroun : le point sur les financements C2D dans l'agriculture


Un an après l’octroi des fonds et la matérialisation des projets, les responsables du C2D, ceux de l’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad) ont effectué une descente sur le terrain le week-end dernier afin d’évaluer le taux de réalisation des projets.

La première descente a été effectuée dans les régions du Sud-ouest et du Littoral du Cameroun. Durant celle-ci, les responsables du C2D (Contrat désendettement développement) ont visité les champs de riz, de plantain, de pomme de terre, légumineuses et manioc dans les localités de Buéa, Ekona, Bamenda-Bambili, Santa, akon. Ils ont fait le constat d’un taux d’exécution des travaux qui avoisine en moyenne 50%.

Selon certains acteurs du projet sur le terrain, d’ici décembre 2016, les résultats seront disponibles. Aussi promettent-ils que les objectifs seront atteints ; malgré de nombreuses difficultés de transport qui se posent avec acuité.

En rappel,  en 2014, le Cameroun a bénéficié de quatre milliards de francs, représentant l’aide spéciale du Contrat de Désendettement et développement (C2D) – mécanisme de désendettement du Cameroun vis-à-vis de la France par le financement des projets sociaux prioritaires- qui constitue en réalité le volet bilatéral français pour l’allégement de la dette des « pays pauvres très endettés » (Ppte). Certains secteurs, dont celui de l’agriculture ont reçu des fonds.

Dix projets, portant notamment sur le manioc, la volaille, l’horticulture, le riz, la pomme de terre, le coton, le plantain ont été montés. «Les responsables des projets ont pour objectif de faire des recherches dont les résultats seront mis en valeur pour permettre l’amélioration desdits aliments en vue d’une autosuffisance alimentaire », a expliqué le coordonnateur du C2D au Cameroun.

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