Dans son ouvrage paru en juin dernier chez l’éditeur Rue de l’échiquier, intitulé « Et si les maires gouvernaient le monde ? : décadence des Etats, grandeur des villes » Benjamin dresse un portrait encourageant des villes. Selon lui, celles-ci font preuve, à travers le monde, de pragmatisme, d'indifférence aux frontières et d’un goût pour le travail en réseau, la créativité, l'innovation et la coopération, tout en bénéficiant de la confiance des citoyens.

Face à des Etats impuissants, voire obsolètes, les villes apparaissent mieux placées pour faire face aux grands défis transfrontaliers d’aujourd’hui : les changements climatiques, la pauvreté, le terrorisme, et les trafics en tous genres.

Finalement, les villes font preuve d’une meilleure gouvernance que les Etats, selon l’auteur.