En novembre 1999, a été proclamée par la Conférence générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), la Journée internationale de la langue maternelle.
A travers cette journée, chaque Etat membre a pour mission, d’encourager la conservation et la défense de toutes les langues parlées par les peuples du monde entier. Aussi, afin de favoriser l’unité dans la diversité et l’entente internationale grâce au multilinguisme et au multiculturalisme, l’année 2008 a été proclamée « Année internationale des langues ».
Depuis février 2000, la journée est célébrée chaque année afin de promouvoir la diversité linguistique et culturelle ainsi que le multilinguisme. La date du 21 février a été choisie en hommage aux étudiants tués par la police à Dacca (aujourd'hui la capitale du Bangladesh) alors qu'ils manifestaient pour que leur langue maternelle, le bengali, soit déclarée deuxième langue nationale du Pakistan de l'époque.
Les langues constituent les instruments les plus puissants pour préserver et développer notre patrimoine matériel et immatériel. Tout ce qui est fait pour promouvoir la diffusion des langues maternelles sert non seulement à encourager la diversité linguistique et l'éducation multilingue mais aussi à sensibiliser davantage aux traditions linguistiques et culturelles du monde entier et à inspirer une solidarité fondée sur la compréhension, la tolérance et le dialogue.
Au Burkina Faso, la journée est célébrée en différé à Ouagadougou, le 22 février 2016 sous le thème : « éducation de qualité, langues d’enseignement et acquis de l’apprentissage. » La Journée Internationale de la Langue Maternelle est une opportunité de faire partager le caractère unique de chaque culture, dont la langue est le vecteur.