Célébration de la JIE 2016, colonne couvrez à recherche de l’eau
Comme chaque année, le Burkina à l’instar des autres pays du monde, célèbre l’eau à travers la JIE (Journée Internationale de l’Eau). Rappelons que la Journée Internationale de l’eau a été instituée par l’ONU après le sommet de Rio en 1992. Placée sous le thème : « eau et emploi », cette journée se veut de promouvoir de la disponibilité de l’eau d’une part mais aussi et surtout son emploi sain dans les ménages.
Dans des localités reculées comme Gorom Gorom, dans la province de l’Oudalan, il faut parcourir des dizaines de kilomètres à dos d’ânes, pour s’en approvisionner. Les fontaines publiques comme les branchements à domicile n’ont plus de gouttes du liquide précieux depuis plusieurs semaines. Les forages sont sans eau à cause de la pauvreté de la nappe phréatique, et dans d’autres villages de la même province, la nappe est contaminée par des métaux lourds à l’image du village de IKLAN IDAMOSSEN, nous dit un correspondant.
La période chaude étant celle de la rareté du liquide précieux, cette journée est célébrée par les populations des zones périphériques de Ouagadougou et dans beaucoup d’autres localités, le seau, le bidon ou la barrique d’eau vide en main, dans une file d’attente. Visage serré, esprit errant d’attente, l’heure n’est pas à la réflexion pour eux, mais à la recherche du minimum vital.
En outre, l’eau ne se détachant pas de l’assainissement, chaque pays doit en plus d’œuvrer pour disponibiliser une eau potable pour tous, à travers pour le Burkina, la cure des tuyaux d’approvisionnement qui sont dans beaucoup de cas, dans une situation d’hygiène déplorable, mais aussi, l’entretien du milieu de vie. Tout cela doit passer par une veille à la mise en place d’un système d’assainissement du cadre et de l’ensemble du réseau d’approvisionnement afin de rendre le cadre de vie agréable, viable et vivable.