Au Nigéria, la production d’anacarde devrait connaître une hausse de 30% qui se traduira par un revenu de 200 millions de $. C’est ce qu’a affirmé Segun Awolowo, secrétaire exécutif du conseil nigérian de promotion des exportations (NEPC).

Le responsable a indiqué que ces prévisions traduisent les efforts engagés par l’exécutif dans la filière. Ainsi, explique t-il, « ces efforts déployés dans l’installation de plantations additionnelles, la distribution de semences améliorées et la formation à de meilleures pratiques agricoles nous permettront de constater cette augmentation ». Le Nigéria peut également compter sur le projet NEXTT (Nigeria Expanded Trade and Transport), initié en partenariat avec l’agence américaine pour le développement international (USAID). Cette initiative devrait permettre de développer la chaîne de valeur de la noix de cajou tout en améliorant la qualité de l’anacarde nigériane et en permettant une meilleure transparence dans la filière par la mise en place d’un système d’information des marchés.

4ème producteur africain et numéro sept mondial, le Nigéria exporte l’essentiel de sa production vers l’Inde et le Vietnam.

Aaron Akinocho

Autorisation de publication accordée par l’Agence Ecofin