La Loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la nature, qui, pour la première fois, posait le principe de son caractère d’intérêt général, constitue l’un des grands textes fondateurs du droit de l’environnement. Cette année marque donc son quarantième anniversaire, mais aussi le vote d’une nouvelle loi, sur la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages,
La comparaison de ces deux lois montre que le regard porté sur la biodiversité a beaucoup évolué au cours de ces quatre décennies. La loi de 1976 a été conçue principalement dans une optique de conservation de patrimoine, où il s’agissait de protéger certains espaces et certaines espèces, jugés remarquables. La loi de 2016 intègre une vision plus étendue de la biodiversité (incluant celle dite «ordinaire »), et plus dynamique, mettant l’accent sur les interactions entre écosystèmes. Ceux-ci apparaissent dorénavant en perpétuelle transformation, et où l’action de l’homme joue un rôle important.
L’objet de ce colloque, organisé par l'Institut de formation de l'environnement (IFORE) du ministère de l'Environnement, est ainsi de réaliser une mise en perspective, afin de mesurer la transformation opérée dans la vision de la biodiversité au cours des quatre dernières décennies, et de la confronter aux nouveaux enjeux que celle-ci nous pose aujourd’hui. Face à la disparition accélérée de la biodiversité qui fait parler de sixième grande crise d’extinction, comment, et dans quelle mesure les dispositions législatives, anciennes et nouvelles, peuvent-elles permettre de répondre à ces enjeux ? Quelles sont leurs limites ? Quelles questions n’ont-elles pu traiter ? Comment peut-on les aborder, et que pouvons-nous faire ?
La participation à ce colloque est gratuite, sous réserve d'inscription en ligne.
Lundi 28 Novembre, 9h - 17h45. Paris
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