On connaissait le billet vert, voici les obligations vertes. Cette valeur mobilière émergente, dont les émissions ne représentent encore à peine que 1% du marché obligataire mondial, a le vent en poupe. Utilisée principalement par des institutions, de grandes entreprises et des collectivités locales, elle vient de faire son entrée sur le segment de référence : les obligations souveraines.
On attendait la Chine, et c’est finalement la France qui a annoncé, début septembre, le lancement de la toute première obligation souveraine verte. Geste politique, assurément, dans la lignée de la COP21 et de la position de leader assumée par Paris dans la transition énergétique mondiale. Mais derrière le « coup » politique se cache une évolution significative, car la dette souveraine, celle émise par les États, ce n’est pas n’importe quel segment du marché obligataire : c’est le segment de référence, celui dont les principales valeurs dictent la tendance. Et ce n’est pas la ministre de l’Écologie qui émettra ces titres, mais l’Agence France Trésor, une institution connue pour sa prudence et sa bonne gestion...
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Source : ParisTech
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