Plusieurs d’entre nous ont passé des années dans la bulle de la CCNUCC, où chaque parenthèse, chaque virgule (surtout les virgules) compte. Mais lentement, nous levons le regard et voyons qu’il y a déjà plus d’actions sur le terrain. Un exemple concret se trouve juste à l’arrière-plan de cette COP : la centrale solaire de Ouarzazate. Il s’agit de l’une des plus grandes centrales thermiques solaire au monde, elle fournira de l’énergie à plus d’un million de marocains. ECO est impressionné par un projet si innovant.
Les acteurs non-étatiques, comme les villes et les régions, les entreprises et
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les groupes de la société civile ouvrent la voie en démontrant de l’ambition et des résultats concrets. Est-ce que ces «processus extérieurs », comme le Plan Mondial d’Action pour le Climat, sont utiles pour augmenter l’ambition au sein des processus internes ?
Une autre question se pose : comment les acteurs non-étatiques peuvent-ils aider à relever le degré d’ambition pour le dialogue facilitateur de 2018 en montrant l’exemple, notamment en se fixant des objectifs basés sur la science? Et comment les efforts des acteurs étatiques peuvent-ils contribuer à assurer la crédibilité, l’ambition et la transparence des initiatives volontaires et des coalitions existantes dans le cadre du Plan Mondial d’Action pour le Climat ?
Les processus dits internes et externes sont tous les deux nécessaires pour bien fonctionner. Chaque processus peut aider et permettre à l’autre de créer des cercles vertueux afin que l’ensemble des acteurs fassent plus...
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