Après le Maroc (dans la ville de Marrakech), tous les regards sont désormais tournés vers les îles Fidji, organisatrices de la 23è Conférence la 23è Conférence des parties (COP23) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), en 2017.
Un choix bien venu, tant il est vrai que le petit État insulaire du Pacifique est, comme bien d’autres à travers la planète, particulièrement exposé aux conséquences du changement climatique, avec notamment la hausse grandissante du niveau des océans et l'accentuation de certains phénomènes météorologiques extrêmes (fortes pluies occasionnant des inondations, tempêtes, vagues de chaleurs…).
Et des statistiques disponibles à ce sujet sont interpellatives : 40% de la population mondiale vit à moins de 100km des côtes, plus de 50% de l’oxygène disponible sur terre vient des mers qui absorbent 30% du CO2, plu de 80% des déchets présents dans les océans sont composée de plastique, 8 millions de tonnes de déchets finissent tous les jours leur course dans la mer et 269 000 tonnes de plastique flottent dans les océans (faisant de ces milieux d'énormes et interminables poubelles).
C’est dire s’il est temps d’agir, et particulièrement, pour la protection de ces zones très sensibles : les océans.