Source : ministère du Développement de l'énergie et des ressources
Le gouvernement provincial et les six Premières Nations malécites du Nouveau-Brunswick ont conclu une entente d’accommodement relativement à l’exploitation de la mine Sisson.
« Votre gouvernement a écouté les gens du Nouveau-Brunswick et il reconnaît que la création d’emplois et le développement économique sont ce qui leur importe le plus », a déclaré le premier ministre, Brian Gallant. « Ces ententes faciliteront les projets de développement des ressources dans la province, aujourd’hui et à l’avenir, ce qui créera des emplois et stimulera l’activité économique pour tous les Néo-Brunswickois. »
« Le partenariat Sisson est heureux que les Premières Nations malécites et le gouvernement provincial soient arrivés à une entente d’accommodement », a affirmé Chris Zahovskis, président-directeur général de Northcliff Resources, qui est copropriétaire du partenariat. « La conclusion de ces ententes est une étape importante qui permettra au projet de la mine Sisson d’aller de l’avant. »
Le gouvernement provincial et les Premières Nations ont conjointement présenté l’entente à l’Agence canadienne d’évaluation environnementale. L’entente sera soumise à l’évaluation de l’agence, qui déterminera les répercussions importantes de celle-ci sur la façon dont les enjeux ont été abordés et atténués. Le gouvernement provincial s’attend à ce que cette démarche aboutisse à une décision relativement à l’approbation environnementale du gouvernement fédéral d’ici quelques mois.
« Les retombées économiques du projet de la mine Sisson seront énormes pour le Nouveau-Brunswick », a dit le vice-premier ministre, Stephen Horsman. « Grâce à l’entente qui a été conclue, le projet nous rapproche de l’objectif visant à donner du travail à des centaines de Néo-Brunswickois. »
M. Horsman parlait au nom du ministre du Développement de l’énergie et des ressources, Rick Doucet.
Le gouvernement prévoit que le projet pourrait générer des redevances minières de 280 millions de dollars pour la province, ainsi que des recettes fiscales de 245 millions de dollars sur 27 ans. Le projet devrait créer, au cours des 27 ans de vie de la mine, environ 500 emplois durant la phase de construction et 300 durant la phase d’exploitation, y compris des emplois dérivés dans les secteurs des services et de l’approvisionnement.
Selon l’entente, 9,8 pour cent des recettes provinciales prévues de la taxe sur les minéraux métalliques seront partagées avec les Premières Nations comme suit :
trois millions de dollars dès l’approbation environnementale fédérale;
35 pour cent des deux premiers millions de dollars en redevances perçues par le gouvernement provincial chaque année; et
3,5 pour cent des redevances annuelles additionnelles.
« Notre communauté se réjouit des possibilités économiques qui résulteront du projet de la mine Sisson », a affirmé le président de la Juniper Co-operative Association, Raymond Rousselle. « Ce projet est important pour notre communauté et pour l’ensemble de la région. »
Le gouvernement provincial et les Premières Nations se sont également entendus pour mettre sur pied une table conjointe qui examinera les impacts cumulatifs et qui formulera des recommandations.
« Votre gouvernement est déterminé à miser sur la relation productive de collaboration que nous avons avec les Premières Nations afin de créer des emplois et stimuler l’économie », a dit le député de Carleton-Victoria, Andrew Harvey.
M. Harvey prenait part à l’événement pour le ministre de Service Nouveau-Brunswick, Ed Doherty, qui est également ministre responsable des Affaires autochtones.