La découverte inattendue d’une nouvelle espèce de requin dans l’aire marine du Belize, qui selon les chercheurs de l’Université de Floride (FIU) et le Département de Pêche du Belize ferait partie de la famille des requins bonnet, nous rappelle la nécessité de protéger tout le réseau de réserves du récif de la barrière du Belize, la plus grande de tout l’hémisphère Nord.
Ne pouvant pas encore détailler cette espèce, ses besoins en termes d’habitat se trouvent précisément dans une zone riche en mangroves telles que les eaux du Belize, propice à la reproduction et qu’il est essentiel de protéger.
« Les requins bonnet ne migrent jamais loin et il est certain que les eaux transparentes du Belize sont un facteur positif pour cette espèce », affirme Nadia Bood, spécialiste des récifs au WWF-Belize.
« De plus, la découverte de nouvelles espèces de requins prouve que le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize est une aire marine idéale pour accueillir les écosystèmes des plus divers et riches au monde. Il est urgent que le gouvernement du Belize mette en place des mesures pour protéger ce patrimoine naturel. »
La Belize Coalition to Save our Natural Heritage, dont le WWF fait partie, travaille déjà pour la protection du récif corallien du Belize contre les menaces de construction sur les côtes et de forage pétrolier sous-marin. En effet, c’est en octobre 2016 que le gouvernement du Belize a supprimé les permis de forage qui avaient suscité un tollé général et contre lesquels la coalition avait lutté. Pourtant, cette lutte n’est pas terminée et ce patrimoine naturel classé par l’UNESCO au Patrimoine mondial, doit être protégé indéfiniment contre la menace pétrolière.
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