Le Secrétaire exécutif par intérim de la Commission économique pour l’Afrique, Abdalla Hamdok, a rencontré ce lundi, le nouveau Vice-Président principal de la Banque africaine de développement (BAD), Charles Boamah, afin d’approfondir les discussions sur les nouveaux domaines importants et activités actuelles de coopération entre les deux institutions.
Ils ont réitéré leur détermination de continuer de travailler ensemble dans l’avancement du programme de développement de l’Afrique, notamment par le renforcement du Bureau conjoint de soutien (JSSO)de la Commission de l’Union africaine / de la CEA / de la BAD.
Au rang des priorités, la vision de la Banque qui concerne sa stratégie de programme « High 5 » à savoir, Éclairer l’Afrique, Nourrir l’Afrique, Industrialiser l’Afrique, Intégrer l’Afrique et Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique qui devait être approuvée par ses partenaires comme un moyen efficace pour le continent d’atteindre les Objectifs de développement durable de 2030 et le plan de développement de 50 ans de l’Afrique, l’Agenda 2063.
« L’entretien a été très productif et nous en sommes ravis parce qu’il s’agit de promouvoir le développement du continent et nos discussions ont donc porté sur ces accélérateurs, notamment l’industrialisation, le climat et d’autres sujets », déclare M. Hamdok.
Les deux ont également discuté des initiatives entreprises actuellement par la CEA et la BAD. Parmi celles-ci, le Programme du climat pour le développement en Afrique (ClimDev-Afrique), l’Initiative sur les politiques foncières (IPF), la lutte pour endiguer les Flux financiers illicites (FFI) en provenance d’Afrique ainsi que le Groupe de haut niveau sur la migration récemment lancé et les Perspectives économiques en Afrique.
Ils se sont également engagés à continuer à mettre leurs avantages comparatifs respectifs au service du continent et ont souligné la nécessité de continuer à parler d’une seule voix sur les problèmes liés à la trajectoire du développement du continent.
Les deux institutions reconnaissent que le Bureau conjoint de soutien devrait continuer à être un arrangement institutionnel important pour favoriser la collaboration entre les institutions du Secrétariat commun, d’autant plus que les organisations panafricaines cherchent à mettre en œuvre avec succès l’Agenda 2030 sur le développement durable et l’Agenda 2063 de l’Afrique.
Au terme de l’entretien, les deux parties se sont engagées à poursuivre leur étroite collaboration et à se consulter sur les programmes continentaux communs, en particulier à veiller à ce que les ressources soient débloquées pour permettre à ceux qui travaillent sur le terrain pour la transformation du continent de le faire sans complications.
Communiqué de l'ONU (824 hits)