C’est le chiffre alarmant du récent Rapport des Nations Unies intitulé : «L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2017».
Il ressort de ce rapport que la faim dans le monde gagne davantage du terrain.
Selon les estimations, le nombre de personnes sous-alimentées est passé de 777 millions en 2015 à 815 millions en 2016.
Les pays en proie aux conflits et aux catastrophes naturelles sont, avec 489 millions de personnes, les plus touchés par le phénomène de la faim. Il s’agit notamment du Soudan du Sud, du Nigeria (nord-est), de la Somalie et du Yémen.
«Bien que la prévalence du retard de croissance semble être à la baisse tant pour les moyennes régionales que mondiales, en 2016, 155 millions d’enfants de moins de 5 ans dans le monde souffrent d’un retard de croissance, augmentant le risque d’être atteints de déficiences cognitives, de connaître des difficultés durant leur vie scolaire et professionnelle et de décéder des suites d’infections», souligne le document des Nations unies.
Près de 122 millions d’enfants (soit 75% d’enfants de moins de 5 ans) souffrent d’un retard de croissance.
D’après le rapport, «En moyenne, 56% de la population des pays touchés par un conflit vit dans les zones rurales, où les moyens d'existence sont largement tributaires de l’agriculture».
Pour éradiquer le phénomène, les experts de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) recommande, entre autres, que l’aide aux pays touchés par des conflits soit «axée sur le soutien aux investissements dans le renforcement de la résilience et la préparation à plus long terme».
L’alimentation reste ainsi un véritable défi pour les dirigeants de la planète avec une population qui, selon les projections des experts, va atteindre 10 milliards de personnes en 2050.
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