Afin de souligner les innombrables manières dont le monde pourrait parvenir à un mode de vie plus sain et durable, l’ONU Environnement a lancé aujourd’hui : « Vers une planète sans pollution », un rapport visant à appeler les gouvernements, les entreprises, les autorités locales, la société civile et les individus à prendre des mesures pour éviter et réduire la pollution et assainir la planète.
Le rapport est publié en amont de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, qui se tiendra du 4 au 6 décembre 2017 à Nairobi, au Kenya et qui aura pour la pollution pour thème principal.
Le directeur exécutif de l’ONU Environnement, Erik Solheim, déclare : "La pollution est un défi universel qui menace la vie sauvage, dévaste les écosystèmes et est responsable du décès de millions de personnes chaque année. Néanmoins, la bonne nouvelle est que nous savons d’ores et déjà ce que nous devons faire pour l’éviter, la réduire et assainir la planète. Désormais, la responsabilité repose sur les gouvernements, les entreprises, les villes, les autorités locales, la société civile et les individus du monde entier de s’engager à combattre la pollution sous toutes ses formes. Ce rapport explique comment y parvenir."
Le rapport insiste sur les 5 messages principaux suivants :
“Vers une planète sans pollution” répète que la pollution peut être contrôlée et évitée, et insiste sur le rôle des accords multilatéraux sur l’environnement, y compris les accords relatifs aux changements climatiques et le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et ses nombreux objectifs pour la réduction de la pollution. Le rapport est lancé à l’occasion de la première Conférence des parties à la Convention de Minamata relative au mercure, un accord majeur assurant la protection de la santé et de l’environnement.
Le rapport propose également 50 interventions pratiques pour lutter contre la pollution sous toutes ses formes comme par exemple la transition vers la mobilité électrique, le traitement et le recyclage des eaux usées afin de réduire leur rejet dans les points d’eau douce et faire progresser les alternatives pour le remplacement des produits chimiques toxiques grâce à la chimie durable.
Avec tous ces exemples concrets, l’ONU environnement cherche à autonomiser les gouvernements, les entreprises, les organisations de la société civile et les individus et à les pousser à prendre des mesures contre la pollution en prenant des engagements volontaires sur le site internet de l’ONU Environnement.
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