L'Île-du-Prince-Édouard compte interdire la fracturation hydraulique et l'exportation d'eau embouteillée. C'est ce qui ressort du projet loi sur l'eau de la province, déposé jeudi à l'Assemblée législative. Le ministre de l'Environnement, Robert Mitchell, planche depuis deux ans sur une nouvelle loi. Il parle d'un « document historique » pour la province.
Le projet de loi déposé jeudi accuse un an de retard. Une première ébauche du document manquait de clarté, de l'aveu du ministre. Le gouvernement libéral a donc décidé de mener une deuxième ronde de consultations publiques.
Le ministre Robert Mitchell dit que le projet de loi répond à présent aux principales préoccupations des insulaires, comme le besoin, selon eux, d'interdire la fracturation hydraulique et l'exportation d'eau embouteillée. L'approvisionnement en eau de l'Île-du-Prince-Édouard dépend presque exclusivement des sources souterraines.
Au cours des dernières années, de nombreux résidents de la province se sont opposés à la fracturation hydraulique visant à extraire du sol des gaz de schiste. Ils craignent qu'une telle activité contamine la nappe phréatique. Un projet de production d'eau embouteillée a aussi généré beaucoup d'opposition.
Nous savons que les insulaires sont très préoccupés par l'approvisionnement et la qualité de leur eau.
Robert Mitchell, ministre de l'Environnement de l'Île-du-Prince-Édouard
Source: Radio Canada. Auteur: François Pierre Dufault.