La NAPA n°117 parle de la conservation des espèces dans les AP (MOOC-SP). Elle rappelle nos formations en présentiel et en ligne sur la gestion des AP, le suivi écologique et l'application des lois.
Le numéro 117 de la lettre NAPA
Edito : Geoffroy MAUVAIS Coordinateur du Papaco
Pour une fois , réjouissons-nous des bonnes nouvelles récentes liées à la conservation de la nature. Elles sont certainement à relativiser en comparaison des moins bonnes (à la fois plus nombreuses et avec plus d’impacts) mais elles offrent quand même une lueur d’espoir à bien des égards. Le site « Mongabay » (www. news.mongabay.com ) en a ainsi recensé plusieurs.
Par exemple, de nouvelles populations d’espèces extrêmement menacées ont été découvertes, ce qui diminue – un peu – la pression qui repose sur ceux qui tentent de les sauver. C’est le cas d’un Calao casqué dans l’ouest de Bornéo, presque éteint aujourd’hui. Plus proche de nous, ce sont plus de 30 gorilles de Grauer qui ont été découvert dans 1% du parc national de Maiko, en RDC, laissant espérer une population bien plus importante mais tenue secrète par l’inaccessibilité et l’insécurité de la zone. Des populations locales de tigres ont également été découvertes, au Myanmar et en Thaïlande, ce qui montre qu’une espèce aussi importante peut encore passer sous les radars lorsque les biologistes n’accèdent pas au terrain.
Plus surprenant , de nouvelles espèces continuent à être découvertes. On ne s’en étonne pas vraiment quand il s’agit d’araignées en Australie, de grenouilles en Inde ou de Geckos dans des grottes du Myanmar, mais lorsqu’il s’agit de nouveaux primates comme un nouvel Oran Outan à Sumatra, un nouveau lémurien à Madagascar et encore plus intrigant, un nouveau Galago en Angola... cela interpelle sur l’étendue de notre ignorance.
La pollution des océans, cela n’aura échappé à personne, est devenue un sujet central des débats, se traduisant par le bannissement des sachets plastiques de notre quotidien dans de plus en plus de pays, comme au Rwanda par exemple. Cela s’étend progressivement aux autres sources de micro-plastics qui envahissent les mers et on voit émerger de plus en plus de solutions de remplacement à ce qui a été notre mode de consommation ces dernières décennies, basé sur la production toujours plus importante de déchets non recyclables. Ce mouvement s’est accompagné de la création de très grandes réserves marines, notamment dans le Pacifique, qui nous font progresser sérieusement vers l’atteinte de la cible 11 d’Aïchi requérant au moins 10% des mers protégés d’ici 2020...
Télécharger la lettre des Aires Protégées d'Afrique (878 hits)