Ce 22 mai 2018, la ministre du Tourisme et de l’environnement de la République du Congo a été claire. Les différents acteurs impliqués dans l’application de la convention sur la diversité biologique des ressources naturelles, notamment les populations autochtones et les communautés locales sont appelés à partager leur vision sur la gestion du patrimoine commun qu’est la biodiversité. C’est d’ailleurs, a –t elle souligné, l’esprit dans lequel le Congo a adopté cette convention dite de Rio qui traduit l’expression de la communauté internationale de travailler au maintien de l’équilibre écologique planétaire dans la perspective d’un développement durable.
C’est dans cet esprit que cette année le Congo a célébré avec la Communauté internationale, la journée internationale de la Biodiversité sous le thème « Célébrer vingt-cinq ans d’action pour la biodiversité ». Pour les vingt-cinquième anniversaire de l’entrée en vigueur de la convention sur la diversité biologique, ouverte à la signature des pays le 5 juin 1992 lors de la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement, appelée aussi « Sommet de la Terre ». Elle est entrée en vigueur le 29 décembre 1993.
Le Congo appelle ainsi toutes ses forces vives à poursuivre les objectifs, à savoir, à savoir la conservation de la diversité biologique ; l’utilisation durable des composantes de la diversité biologique ; le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. Une question de responsabilité collective et individuelle.