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RDC: problématique de la reinsertion sociale des déplacés et réfugiés des conflits armés.


Problématique de la reinsertion sociale  des déplacés et réfugiés des conflits armés en république démocratique du Congo.  RDC. 

Le retour des déplacés et réfugiés des conflits armés ,  et des guerres inter-ethnique dans leurs territoires ou villages de Provenance pose des sérieux problèmes. 

I. ETAT DE LIEU 

Depuis 1997,  jusqu'à ce jour,  la République démocratique du Congo,  pays  au coeur de l'Afrique centrale demeure le territoire où se passe des différentes scènes des conflits armés, et des guerres inter-ethnique.   Cette situation a rendu catastrophique la situation humanitaire  et mérite l'attention de l'état congolais en particulier,  et de la communauté internationale en général. 

I.A. APERÇU GÉNÉRAL SUR LA SITUATION  DES DÉPLACÉS. 

I.A.1.VICTIMES  DES CONFLITS ARMÉS 

Selon le rapport  du haut commissariat des nations unies pour les réfugiés  (UNHCR) ,  il est stipulé que sur l'ensemble de la république démocratique du Congo ( 2.345.000 km2, 70 millions d'habitants , 9 pays frontaliers ) , le HCR  a enregistré une croissance de nombre des déplacés internes de 2 millions  début 2017, et prêt  de 3,8 millions  fin 2018 , selon la précision donné par mr Georges okoth-obbo à l'AFP, et le HCR. 

La RDC  est d'ailleurs le  pays au monde qui compte plus des  déplacés internes .c'est ce qu'avait affirmé en mai 2018 le conseil norvégien aux réfugiés qui avançait déjà un chiffre de 3,7 millions. Il est important de noter qu'à part la situation dans les 2 kivu(est)   bastions des conflits armés depuis 20 ans,   il y a aussi la situation du kasai(centre) qui  a provoqué énormément les déplacements massifs de la population vers l'Angola(33.000) et le kasai central abrite prêt de 670.000 déplacés. 

I.A.2. FICTIMES DES GUERRES INTER-ETHNIQUE. 

Hormis les conflits armés qui opposent l'armée nationale congolaise  (FARDC )  aux assaillants,  ou groupe rebelle,  il y a aussi les guerres inter-ethniques qui sont à la base des déplacements internes , ou refuge massifs de la population.  

Le cas du conflit dans la province de tanganyika  (sud est) , qui a opposé la communauté pygmées au bantous,  à également provoqué le déplacements de la population.

Le récent cas,  est celui de Yumbi :

selon le dernier rapport  d'enquête dépêché par le bureau conjoint des nations unies aux droits de l'homme  (BCNUDH ) , Du 17 au 26  janvier 2019,  dans le territoire de Yumbi,  dans la province de maï-ndombe, 16000 personnes ont été déplacées,    fuyant ainsi  les atrocités de la guerre qui a opposé la communauté de batende aux banunu. 

II . DIFFICULTÉS DE LA REINSERTION SOCIALE DES DÉPLACÉS ET RÉFUGIÉS EN RDC

D'après nos analyses et recherches,  le retour des réfugiés et déplacés dans leurs villages ou territoires de provenance pose problèmes pour les raisons suivantes : manque d'habitat,  manque d'activités économiques,  manque d'infrastructures d'intérêt communautaire,  et l'insécurité. 

II .A. DIFFICULTÉ LIÉE AU LOGEMENT 

Le HCR estime que les logements d'au moins 1,5 millions de personnes ont été endommagés ou  détruits.  Les évaluations sont faites sur base de conclusion d'un  groupe de travail sur les abris,  dirigé par HCR  et qui a  enquêté dans sept de 26 provinces de la RDC,  entre mai et septembre 2018. 

Des affrontementsmeurtriers entre  les groupes armés et les forces gouvernementales, ainsi que les attaques ciblées,  ont réduit en cendre les habitations de la population civile. Les personnes forcés de fuir rapportent que leurs habitations étaient rasées et incendiées. A l'iturie, et dans la province du nord kivu à l'est  la RDC, environ 88.000 habitations ont été endommagés et rasées.  D'après le rapport de BCNUDH de février 2018,  sur le conflit de Yumbi,  967 bâtiments ( habitations ) ont été détruites,  14 écoles et  17 églises, et  les victimes  (déplacés ) ont trouvé refuge dans des îlots du fleuve Congo où ils sont exposés à tous les dangers et les autres sont allés au Congo voisin. 

Le premier obstacle qui constitue un frein au  retour des déplacés,  c'est le manque des logements. Il se contentent de vivre sous les tentes du haut commissariat de nations unies aux réfugiés  (HCR) où les filles mineures se livrent à des activités sexuelles et les  jeunes garçons au travaux d'enfants pour survivre. 

Hormis les habitations,  il y a aussi les infrastructures d'intérêt communautaire qui ont aussi été détruites telles que : les écoles,  les hôpitaux,  les centres de santé,  les complexes homni sports

II.B. DIFFICULTÉ LIÉE AUX ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES 

Les déplacés et réfugiés qui avaient des activités économiques avant la violence,  les ont tous perdu.  Les commerçants ont vu leurs marchandises etre pillées,  les éleveurs ont vu leur troupeau être  saccagés,  les professeurs et enseignants ont vu des écoles être brillées et sont restés chômeurs.  Les agriculteurs ont tous perdu leurs activités agricoles. 

Faute d'une activité économique ou professionnelle,  ils se contentent de la prise en charge dont ils bénéficient de la part du HCR  et des différentes familles d'accueil. 

II.C. DIFFICULTÉ LIÉ À LA SÉCURITÉ. 

Autre raison qui est considéré comme frein au retour des déplacés et réfugiés dans leurs villages de provenance c'est l'insécurité. 

Pour certains,  les violences qu'ils ont vécues,  ont affecté leurs psychologies , surtout ceux qui ont assisté à l'assassinat des membres de leurs familles,  ont peur d'y retourner et préfèrent commencer une nouvelle vie ailleurs. 

Pour les autres,  le doute persiste sur l'instauration d'une paix durable et définitive. 

III. NOTRE RECOMMANDATION

Vu Toute la situation que nous susmentionnée,  nous demandons à la communauté internationale d'avoir un regard compatissant envers ses victimes innocentes des conflits armés. C'est pourquoi,  pour permettre à ces déplacés et réfugiés de rentrer dans leurs territoires ou villages ,  il faut tout d'abord :

1. Construire les logements sociaux,  dans toutes les  zones touchées  les guerres. 

2. Construire les infrastructures d'intérêt communautaire. 

3. Favoriser le développement agricole et  le financement de projets visant le développement communautaire. 

4. Renforcer la sécurité en mettant en place des dispositifs secutaires   préventifs en recourant au règlement pacifique de conflits. 

Écrit par  TESSYA TIMBIGESI Serge,  licencié en relations internationales,  expert en droit international humanitaire et en gestion de projet. 

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