Rapport de Germanwatch sur l’INDICE MONDIAL DES RISQUES CLIMATIQUES 2019
Fondée en 1991, Germanwatch est une ONG à but non lucratif basée à Bonn en Allemagne. Cette organisation analyse des données économiques et sociale pour élaborer des synthèses afin d’influencer les politiques publiques en matière de commerce et d’environnement.
L’organisation Germanwatch publie chaque année le rapport « Indice de la performance des changements climatiques » en partenariat avec le NewClimate Institute et Climate Action Network International. Ce rapport évalue les performances en matière de protection du climat de 56 pays et de l’UE. Pour le dernier rapport paru, l’organisation s’est dotée des données les plus récentes possibles. Le rapport est sorti en décembre 2018 et les données choisies sont comprises entre 1998 à 2017. L’indice mondial des risques climatiques 2019 analyse l’impact des évènements climatiques extrêmes comme les tempêtes, inondations, vagues de chaleurs, etc.
L’édition précédente du rapport donnait Porto Rico, Le Sri Lanka et l’île Dominique comme étant les plus touchés par les conséquences du réchauffement climatique. Pendant toute la période 1998 à 2017, ce sont Porto Rico, le Honduras et le Myanmar qui atteignent le plus grand score.
Pour cette 14ème édition du rapport, les analyses reconfirmes les résultats des années précédentes : les pays les moins développés sont les plus touchés par les changements climatiques que les pays les plus industrialisés. L’objectif de ce rapport est d’avertir les décideurs politiques sur la nécessité d’une action forte et rapide pour endiguer l’expansion des évènements climatiques extrêmes.
Méthodologiquement, le rapport ne peut pas être exhaustif dans son analyse par manque de données principalement. Le résumé du rapport explique cela ainsi : « L’IRC indique le niveau d’exposition et de vulnérabilité aux phénomènes extrêmes. Il est conçu pour être compris par les états comme un avertissement, dans le but de se préparer à des évènements plus fréquents et/ou plus sévères dans le futur. Le fait qu’un pays ne soit pas mentionné dans l’IRC ne signifie pas qu’il ne subit pas d’impacts. Les limites des données disponibles, en particulier les données comparatives sur le long terme incluant des facteurs socio-économiques, ne permettent pas l’analyse de tous les états, en particulier certains insulaires. De plus, les données reflètent uniquement l’impact direct (pertes matérielles et humaines directes) d’évènements météorologiques extrêmes, alors qu’une canicule par exemple, un phénomène fréquent dans les pays africains, a souvent un impact indirect bien plus conséquent (suite à une sécheresse et une pénurie alimentaire par exemple). Enfin, l’IRC n’inclut pas le nombre total de personnes affectées (en plus des décès), du fait de la difficile comparabilité de ce genre de donnée. »
Liens des sources :
Le résumé en français du rapport de l’Indice mondial des risques climatiques 2019
Le résumé en français du rapport de l'Indice mondial des risques climatiques 2019 (1096 hits)
Le rapport complet en anglais (1036 hits)
Le site de Germanwatch (1008 hits)