Cette quatrième édition s’est tenue pour une première fois sur le continent africain, dans un pays dont « 19% des terres du territoire national sont dégradées et qui a perdu 2,4 millions d’hectares de forêts, devenant des savanes en seulement 11 années » (SPONG). Cette situation reflète la réalité du Sahel et plus largement la progression rapide de la dégradation des terres dans le monde. Dans la perspective des négociations de la 14ème Conférence des Parties de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) en Inde en septembre 2019, les participants entendent peser sur les décisions et remettre les terres au centre des préoccupations. Pour cela, une déclaration intégrant les contributions et recommandations issues des trois jours de travaux a été validée en clôture du Sommet.
Extraits :
« Notre conviction est qu’il faut mobiliser, avec nous tous, acteurs du développement que nous sommes, les forces en présence en milieu paysan, pastoral, oasiens et tant d’autres, qui sont citoyens du monde à nos côtés : ensemble, nous ne sommes pas les défenseurs de la terre face à la désertification, mais désormais NOUS sommes la terre qui se défend. »
(...) Conscients des regains d’insécurité, nous refusons de nous laisser effrayer et affirmons par notre présence et nos travaux que nous sommes déterminés à opposer notre résistance à la fatalité du destin.
(...) Nous sommes déterminés à mener à bien les discussions sur le foncier dont le sujet est porté pour la première fois explicitement à l’agenda officiel de la conférence des parties de la CNULCD.
(...) Dans cet agenda, nos contributions iront aux liens terre, biodiversité, climat, au lien terre et énergies renouvelables, au lien rural et urbain, au lien terre et santé.
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