Selon les données de Statistique Canada, en 2016, notre province a mis en place un système de recyclage qui permet de traiter près de 200 kg de déchets par habitant, ce qui est inférieur à la moyenne canadienne qui est de 260 kg par habitant.
Les déchets commerciaux sont un gros problème. Les entreprises néo-brunswickoises ont pourtant la volonté de recycler, mais le coût est beaucoup trop élevé. « Un commerce de la Péninsule acadienne, par exemple, qui voudrait que l’entreprise Gauvin Service sanitaire collecte ses matières recyclables à part, afin qu’elles soient revalorisées, devrait la payer deux fois plus que pour un service standard ». Le résultat de cette situation est que la majorité des déchets commerciaux sont envoyés à l’enfouissement. Cette situation a un effet négatif sur le taux de matières recyclées.
Il faut trouver une solution rapide à cette situation parce que les déchets commerciaux représentent une grande partie de tous les déchets traités au Nouveau-Brunswick. « Dans le Restigouche par exemple, les déchets commerciaux représentent 27 % de tous les déchets collectés par la commission de services régionaux (CSR) de cette région. Et dans la Péninsule acadienne, les déchets commerciaux représentent 40 % de tous les déchets solides ».
Selon Éric Demers responsable de la gestion des déchets de CSR Chaleur, « certains entrepreneurs de la province ont vraiment la bonne volonté et ils veulent recycler, mais la demande de la part des entreprises n’est pas assez forte pour que les compagnies de collecte mettent en place un service de tri abordable »
Sources : Acadie Nouvelle