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Atelier sur la planification des forêts d’Afrique centrale



  • Un atelier sur la gestion des écosystèmes des forêts denses et humides d’Afrique centrale s’est tenu du 27 au 29 octobre dernier à Douala. Les participants venus de huit pays d’Afrique centrale et des grands lacs (Burundi, Congo, RDC, Guinée Equatoriale, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Tchad et Cameroun), ont redéfini les thèmes porteurs, les axes stratégiques et les responsabilités des différents acteurs impliqués dans la gestion des forêts du bassin du Congo.

    Le Secrétaire général de la province du Littoral, Irénée Ngali Ngom, qui a ouvert les travaux, a souligné l’importance de la forêt et de sa nécessaire préservation. La forêt du bassin du Congo, a-t-il indiqué, est avec l’Amazonie, l’une des deux plus grandes forêts du monde. Elle s’étend sur une superficie de 210 millions d’hectares et renferme 10 000 espèces végétales.

    Daniel Ngantou, le directeur régional de l’Union mondiale pour la nature (UICN), facilitatrice de l’atelier, a noté pour sa part que la forêt est un bien universel dont la destruction en Afrique centrale peut avoir des effets en Europe ou en Amérique. Elle joue un rôle déterminant dans l’élimination du gaz carbonique. De plus, tout le monde y trouve son compte : les populations y tirent des ressources alimentaires, les Etats perçoivent les impôts générés par l’exploitation et nombre d’industries du Nord vivent du bois.

    L’atelier, qui a bénéficié du soutien d’une vingtaine de partenaires nationaux et internationaux, a en outre permis aux participants de discuter des questions relatives à l’exploitation anarchique des produits ligneux et non ligneux, à la non prise en compte des besoins des populations, aux bénéfices exorbitants que réaliseraient les exploitants forestiers.
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