Un atelier international sur la certification du cacao et regroupant des experts venus d'Afrique, d'Europe et d'Amérique, s'est ouvert le 24 juin 2013 à Douala au Cameroun. Organisé par le ministère camerounais du commerce et l'Office national de cacao et du café (Oncc) et en partenariat avec le bureau exécutif de l'International cacao Organization (Icco), cet atelier avait entre autres pour objectif de trouver un consensus sur la définition du concept de la certification du cacao, sur un modèle standard et de meilleurs approches pour compléter et améliorer le système de certification existant. Il a donc été question de faire un diagnostic sans complaisance de la certification du cacao pour en faire un vrai label universel.
Plusieurs thèmes sont abordés au cours des débats de cet atelier qui s'achèvent le 27 juin, entre autres : les différents systèmes de certification du cacao ; la certification comme vecteur de développement ou obstacle au commerce ; les expériences et perspectives des exploitants cacaoyers ; des négociants en cacao et des chocolatiers. Pour le directeur exécutif de l'Icco, il est question de " progresser vers une économie cacaoyère durable, car le développement ne doit pas se faire au détriment des autres ". Un point de vue partagé Jean-Marc Anga, directeur général national de cacao et du Café, pour qui la priorité doit être mise sur l'amélioration des capacités des producteurs, notamment les plus petits. " Il faut tenir compte du paysan producteur et de sa famille. Il faut s'assurer que la certification va sortir les producteurs de cacao de la misère ", insistera-t-il.