Au terme du sommet sur la sécurité et la sûreté maritime
dans la zone du Golfe de Guinée le 25 juin 2013, les représentants des Etats de
la Ceeac, de la Cedeao et de la Cgg ont opté pour des mesures répressives et
préventives contenues dans une charte bientôt imposée à tous.
Ce
document annoncé dans la déclaration, dite de Yaoundé, signé par les leaders des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et ceux de la communauté des États de
l'Afrique centrale (Ceeac) est relatif à la prévention et à la répression
des actes de piraterie, des vols à main armée, à l'encontre des navires et des
activités maritimes illicites en Afrique de l'Ouest et du Centre. D'après les
ministres de la Défense angolaise qui en a fait l'annonce, ledit mémorandum est
assorti d'un Code de bonne conduite dont la mise en œuvre sera évaluée après un délai de
trois ans.
Lequel
devrait lui-même être rendu opérationnel par mécanisme d'implémentation avec
l'appui des partenaires. Mais en attendant qu'on y parvienne, les chefs d’États
et de gouvernements ont planché sur le fonctionnement d'un centre interrégional
de coordination de lutte contre la piraterie maritime dans les zones Ceeac et
Cedeao qu'abritera la ville de Yaoundé. Ce centre sera l'instance faîtière des
centres nationaux créés dans l'esprit du Code de bonne conduite.
Le code
adopté est la suite logique
des engagements pris par les chefs d’États et de gouvernements d'après Nwamdira
Wazaï, participant venu de Gambie. Cet expert souligne qu'il a été voulu
par les leaders africains en vue de l'établissement entre les deux communautés
d'un cadre inter-communautaire de coopération en matière de sûreté et de
sécurité maritime, de la surveillance du domaine maritime par l'élaboration des
procédures opérationnelles conjointes, de la facilitation de l'harmonisation du
cadre juridique et institutionnel des États membres et enfin, de l'établissement
de mécanisme commun de partage d'informations.
Mais
tout ceci passe par le financement de ces activités qu'on dit très coûteuse. Et
pour cela, les chefs d’États " exhortent les partenaires
stratégiques internationaux à appuyer les initiatives inhérentes à la mise en œuvre de cette coopération ". L'Afrique aura donc besoin des autres
pour sa fameuse Stratégie Aim 2050 (stratégie intégrée pour les mers et les
océans à l'horizon 2050).