500 jeunes, enfants et femmes formés dans le cadre du programme un Million de Jeunes, d’Enfants et de Femmes à l’horizon 2035 (MIJEF 2035) ont reçus leurs attestations de fin de formation en informatique dans le campus de l’IAI-Cameroun que dirige Armand Claude Abanda, le 1er septembre 2015 à Yaoundé (capitale du Cameroun).
Ces séminaristes arrimés à la modernité numérique sont issus de divers horizons socio-professionnels (écoliers, élèves, étudiants, femmes d’affaires et du secteur agro-industriel, enseignantes, commerçantes, fonctionnaires, esthéticiennes…).
Selon Agnès Ewunu, formatrice, «ces jeunes et femmes ont reçu des enseignements sur les programmes d’application ou modules que sont, entre autres, le Microsoft Word, Excel, Internet, les réseaux sociaux et l’initiation à l’entreprenariat», au terme de 40 heures.
Il s’agit des enseignements qui rentrent en droite ligne des missions dévolues au projet MIJEF 2035, parrainé par la première dame du Cameroun Chantal Biya et officiellement lancé à Yaoundé, le 13 mars 2015.
C’est un projet de formation en informatique des couches sociales marginalisées. Et le Représentant-résident de l’IAI-Cameroun Armand Claude Abanda de réitérer : «MIJEF 2035 qui a pour ambition de former un million de jeunes, d’enfants et de femmes pour l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 et dont la marraine nationale est la première dame du Cameroun Mme Chantal Biya, est un programme social de formation et d’éducation des jeunes, d’enfants et des femmes à la maîtrise de l’outil informatique, des technologies de l’information et de la communication, à l’autonomisation et la responsabilisation de ceux-ci quant à l’orientation de leurs vies et leurs carrières».
Toute chose confortée par l’intervention de Benadjingar Djerabe Goldoum, coordonnateur général de l’IAI, qui soutient : «Les formations dans les métiers courants de l’informatique, de l’information et de la communication doivent être utiles aux États.»
Bien plus, les 500 séminaristes ont été invités à «utiliser à bon escient les connaissances acquises, pour éviter les effets pervers des technologies de l’information et de la communication (TIC)».
Prenant la parole, Urbain Ébang Mvé le secrétaire général du ministère des Finances (MINFI), président de ladite cérémonie, renchérit : «En acceptant de parrainer cet ambitieux programme, Chantal Biya a bien voulu, une fois encore, réanimer sa foi en la jeunesse et en la femme. Vous devez par conséquent être au fait des avancées de la science et de la technologie pour permettre à notre pays d’échapper à la marginalisation».
En rappel, dans le cadre de cette nouvelle plateforme socioprofessionnelle, d’après le patron de l’IAI-Cameroun, «près de 4000 jeunes, enfants et femmes ont déjà été formés» à travers le pays. À cet effet, la cuvée de la ville de Dimako (région de l’Est) composée de 300 bénéficiaires a été mise sur le terrain le 29 août 2015. Et le lendemain (30 août), celle de la ville de Bafoussam (région de l’Ouest), comprenant 1200 bénéficiaires».