Mabingue Ngom, le directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du centre du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) a expliqué, le 18 octobre 2016, à Brazzaville, que la partie Afrique de l’Ouest et du centre, a des indicateurs les plus mauvais en faveur de la jeunesse africaine. « Le développement ne peut pas se réaliser sans investissement actif dans la jeunesse en commençant dans la jeune en fille. À cela, j’invite les gouvernements et tous les partenaires à poursuivre et renforcer leur appui à ces jeunes», a-t-il souligné.
En cause le plus souvent, l’éducation de la jeune fille. Au Congo où Mabine Ngom présidait la cérémonie marquant la journée internationale de la jeune fille, l’on note une faiblesse d’investissement dans l’autonomisation et les droits des filles pourtant prévus localement dans les objectifs du développement 2015-2030. Ceci affecte la démarche de la recherche de l’égalité des sexes. Le Pnud estime que le Congo Brazzaville et les autres pays d’Afrique centrale et ouest gagneraient à investir dans la santé, la sécurité et l’éducation des filles pour améliorer les statistiques au niveau du développement de la jeunesse plus globalement.
Présente à la cérémonie, la ministre congolaise des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité, Antoinette Dinga Dzondo a indiqué que le Congo s’engage à rompre la transmission intergénérationnelle de la pauvreté, la violence, l’exclusion et de la discrimination en milieu des femmes et filles afin de réaliser une vision cardinale.