Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et le groupe industriel panafricain Eranove ont signé, le 21 octobre 2016, deux conventions de concession en vue de la conception, le financement, la construction et l’exploitation des centrales hydroélectriques de Ngoulmendjim et de Dibwangui.
Le projet de centrale hydroélectrique à Ngoulmendjin, localité situé à 125 km de Libreville sur le fleuve Komo, devrait générer 73 mégawatts (MW), avec une productivité annuelle estimée à 500 gigawatt-heure (Gwh). Et celui de Dibwangui qui sera construit sur la rivière Louétsi à 152 km de Mouila générera à plein régime, 15 MW, soit 90 Gwh chaque année, a annoncé le ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement, Régis Immongaut.
L’ambition pour le Gabon dans ce projet, c’est le renforcement des capacités de production d’électricité de Libreville et de toute sa région et la résorption du déficit énergétique dans les deux réseaux interconnectés.
FOCUS
Au Gabon, il existe deux grands types de centrales électriques :
- La centrale (ou barrage) dite hydroélectrique, c’est-à-dire celle qui produit de l’électricité à partir de la force de l’eau.
- La centrale dite thermique, c’est-à-dire celle qui produit de l’électricité à partir de la chaleur.
Depuis l'indépendance, seuls trois barrages existent :
- Le barrage de Kinguélé, dans la province de l’Estuaire, qui produit 68,4 MW et alimente Libreville et ses environs.
- Le barrage de Tchimbélé, dans la province du Woleu Ntem, qui produit 57,60 MW.
- Les barrages Poubara 1 et 2 dans la province du Haut-Ogooué qui produisent à eux deux 38 MW.
Cela représente une production totale d’un peu moins de 170 Mégawatts. Après une modernisation, l’objectif pour 2020 est que ces trois barrages produisent 500 MW d’énergie hydraulique, soit le triple.
Source du Focus: Le Gabon Emergent