Le Représentant-résident de l'Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun et promoteur de l’Opération 100 000 femmes à l’horizon 2012 et MIJEF 2035, Armand Claude Abanda, a été invité par le gouvernement congolais, pour partager la riche expérience camerounaise en matière de vulgarisation du numérique, du 5 au 7 décembre 2019.
Du haut de son expérience avérée en matière des technologies de l’information et de la communication (TIC), Armand Claude Abanda vient de faire d’une pierre deux coups en République démocratique du Congo (RDC), au cours du 1er Forum national de la formation professionnelle (FONAFOP) 2019, organisé du 5 au 7 décembre, sous le haut patronage du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
À l’occasion, le Représentant-résident de l'IAI/Centre d’excellence technologique Paul Biya a déroulé avec maestria les deux programmes à succès axés sur la démocratisation des TIC au Cameroun. Il s’agit de l’Opération 100 000 femmes à l’horizon 2012 et de un Million de jeunes, d’enfants et de femmes (MIJEF) à l’horizon 2035. Deux programmes sociaux ayant pour marraine nationale la première Dame du Cameroun, Chantal Biya.
Une véritable source d’inspiration pour les autorités congolaises qui sont, depuis quelque temps, lancées dans une sorte de révolution numérique pour la réalisation des grands projets et programmes de modernisation socioéconomiques de la RDC.
Il est à relever que ces plateformes coordonnées par Armand Claude Abanda ont déjà permis au Cameroun de former 300 000 jeunes, enfants et femmes à la maîtrise de l'outil informatique, et plus de 5 000 ingénieurs des travaux informatiques.
À l’occasion, le promoteur d'Énergies renouvelables et Tic (ENERTIC) International a également présenté l’expertise de cette entreprise qui œuvre dans la vulgarisation des énergies renouvelables à travers un partenariat noué avec les Israéliens de Blue Power.
À travers un exposé, l’auteur du roman à succès ‘’Fils de prélat’’ a vanté les opportunités que présente ce projet de vulgarisation de l'énergie solaire pour la RDC, pays d’une superficie de 2 345 410 km2 pour une population estimée à plus de 85 millions d’habitants.
Placé sous le thème «La formation professionnelle aux arts et métiers : employabilité et autonomisation des groupes vulnérables, solution au chômage de masse et à la pauvreté en RDC», le FONAFOP 2019, selon les organisateurs, visait la sensibilisation de toutes les couches de la société congolaise, ainsi que les partenaires du secteur de l'éducation et de la formation sur l'importance, les défis et les enjeux de la formation professionnelle aux arts et métiers en RDC.
«Je suis très content que le label Cameroun ait fortement raisonné pendant plusieurs jours à Kinshasa. En effet, sur invitation du gouvernement congolais, j’ai été amené à partager l’expérience camerounaise réussie de la vulgarisation de la formation des populations aux TIC pour contribuer à donner à la nouvelle gouvernance congolaise les leviers permettant de faire de la formation au numérique des masses, la garantie principale de création de la richesse, des projets et d’emplois. Le cas unique du Cameroun qui a déjà formé 300 000 jeunes, enfants et femmes aux TIC a été l’une des raisons principales de ce noble chemin. Nous allons l’y accompagner avec joie», a exprimé, à la fin du forum, le virtuose camerounais des TIC.