«M. le Représentant Résident, j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’au terme de l’examen minutieux de votre dossier de candidature, l’Institut Africain d’Informatique, représentation du Cameroun (IAI-Cameroun) a été jugé éligible au projet de mise en place des Centres d’Appui à la Technologie et à l’Innovation (CATI) implémenté dans notre pays en collaboration avec l’Organisation Mondiale à la Propriété Intellectuelle (OMPI)», peut-on lire dans une correspondance signée du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (MINMIDT), Gabriel Dodo Ndoké (décédé le 21 janvier 2023), en date du 13 du même mois.
En effet, le programme de CATI de l’OMPI vise à permettre aux innovateurs des pays en développement d’avoir accès sur le plan local à des services d’information technologique et à des services connexes de qualité, dans le but de les aider à exploiter pleinement leur potentiel d’innovation et à créer, protéger et gérer leurs droits de propriété intellectuelle.
«L’accès aux ressources brevet et non-brevet (scientifiques et techniques) et aux publications relatives à la propriété intellectuelle; l’aide à la recherche et à l’extraction d’informations relatives à la technologie; la formation à la recherche dans les bases de données; la réalisation de recherches à la demande (nouveauté, état de la technique et atteintes aux droits); la veille technologique et concurrentielle; et la communication d’informations élémentaires sur la législation relative à la propriété industrielle, sur la gestion de la propriété industrielle et les stratégies connexes, ainsi que sur la commercialisation et la mise sur le marché de la technologie» constituent la gamme des services offerts par les CATI.
Reste la signature du cahier de charges y relatif dans les tout prochains jours entre le MINMIDT et l’IAI-Cameroun/Centre d’excellence technologique Paul Biya que dirige Armand Claude Abanda, sis à Nkol Anga’a, une banlieue de la ville de Yaoundé.
En rappel, l’IAI est une école inter-Etats créée en 1971. Elle a pour vocation d’assurer les formations supérieures d’excellence dont l’économie nationale et régionale ont besoin dans un contexte de mondialisation de la connaissance et dans un rythme accéléré de développement technologique, de promouvoir et de vulgariser l’outil informatique auprès de ses 11 États membres que sont : le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, le Congo, la Côte-d’Ivoire, la Centrafrique, le Gabon, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.
Au Cameroun, la représentation IAI a formé 601 897 personnes aux TIC dans le cadre de ses programmes sociaux l’«Opération 100 000 femmes, horizon 2012» et «un Million de jeunes, d’enfants et de femmes pour l’émergence à l’horizon 2035» (MIJEF 2035), ainsi que près de 6 000 ingénieurs des travaux informatiques (Systèmes et réseaux, Génie logiciel et Software and engineering).