La quinzième réunion de la troïka ministérielle entre la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Union européenne (UE) s'est tenue à Luxembourg, le 16 juin 2009, sous la coprésidence de l'Ambassadeur Bagudu M. Hirse, Ministre d'État, Ministère des affaires étrangères du Nigeria, et de M. Tomáš Pojar, vice-ministre des affaires étrangères de la République tchèque.
Les ministres ont souligné que cette année était capitale pour l'élaboration, au niveau mondial, d'une réponse globale au défi que constitue le changement climatique. Ils sont convenus de coopérer étroitement pour parvenir à un accord ambitieux en matière de changement climatique, à la fin de l'année, à Copenhague.
Ils ont souligné que les pays développés devaient continuer de montrer la voie en s'engageant à diminuer considérablement leurs émissions, à moyen et à long terme. Par ailleurs, ils ont souligné que les pays développés devaient contribuer au renforcement des capacités et fournir le financement et les technologies nécessaires afin de soutenir les pays en développement dans les efforts qu'ils déploient pour adopter un modèle de développement à faibles émissions de CO2, et de les aider à s'adapter aux conséquences des changements climatiques, conséquences qui se font d'ores et déjà sentir, surtout en Afrique. Ils ont lancé un appel aux pays en développement pour qu'ils élaborent sans tarder des stratégies de développement à faibles émissions de CO2 et plus respectueuses de l'environnement, y inclues des stratégies visant la désertification et la gestion de district hydrographique, l'objectif étant d'y indiquer les actions à entreprendre et le niveau d'aide nécessaire. Tant les actions que l'aide devraient être évalués et faire l'objet d'une procédure de notification et de vérification.
Les parties ont estimé que, si les politiques adéquates sont mises en place, il ne devrait pas y avoir de contradiction entre lutte contre changement climatique et renforcement de la sécurité énergétique. Elles ont confirmé que l'énergie était un domaine vital, à la fois parce qu'il constitue un moyen de faire avancer l'intégration régionale et parce qu'il se prête à l'intensification de notre coopération bilatérale.
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