Dans quelques heures, s'ouvre à Copenhague la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. La capitale du Danemark n'est pas seulement une agglomération de plus d'un million d'habitants; c'est aussi un centre politique, intellectuel et industriel, qui revêtira du 7 au 18 Décembre 2009 une dimension historico-mondiale: toute la biosphère "suspend sa marche" pour écouter les résolutions qui proviendront de Copenhague.
Un des enjeux majeurs de la conférence est le choix du mode d'adaptation des pays en développement, notamment ceux d'Afrique noire, aux changements climatiques. Dans de nombreux secteurs tels que le transport, l'urbanisation , l'agro-alimentaire... etc, des modifications plus ou moins notables devront être opérées grâce à l'éventuelle décision de Copenhague de renforcer les investissements venus des pays industrialisés.
La filière spécifique de l'énergie solaire pourra t- elle alors enfin décoller après Copenhague? Il faut être bien conscient que l'aide des pays riches ne suffira jamais pour appliquer aux pays d'Afrique noire le troisième grand principe de la déclaration de RIO, le principe du droit au développement (1).
Il appartient, une fois de plus, aux décideurs des pays d'Afrique noire, de s'approprier le soleil...
Christophe GBOSSOU (cgbossou@yahoo.fr)
(1) Principe 3 de la déclaration de RIO: Le droit au développement doit être réalisé de façon
à satisfaire équitablement les besoins relatifs au développement
et à l'environnement des générations présentes
et futures.